Inoubliables... irremplaçables...

Texte de Charlie Chaplin:

J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables,
et d'oublier des personnes inoubliables.
J'ai agi par impulsion,
j'ai été déçu par des gens que je croyais incapables de me décevoir,
mais j'ai déçu des gens , moi aussi.
J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger,
j'ai ri des fois quand il ne fallait pas,
je me suis fait des amis éternels,
j'ai aimé, et l'ai été en retour,
mais j'ai été aussi repoussé.
J'ai été aimé, et quelque fois je n'ai pas su aimer,
j'ai vécu d'amour, et fait des promesses éternelles,
Mais je me suis brisé le coeur tant de fois.
J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos.
Je suis déjà tombé amoureux d'un sourire,
j'ai déjà crû mourir par tant de nostalgie
et...
j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial
( que j'ai fini par perdre )...
Mais j'ai survécu !
Et je vis encore !
Et la vie, je ne m'en passe pas...
Et toi non plus tu ne dois pas t'en passer... Vis !
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion,
embrasser la vie avec passion,
perdre avec classe et vaincre en osant,
parce que le monde appartient à celui qui ose
et...
LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP
pour être insignifiante !

Chanson de John Lennon " Imagine ":

Imagine qu'il n'y ait pas de paradis,
C'est facile, si tu essaies.
Pas d'enfer sous nos pieds,
Seulement le ciel au-dessus de nous.
Imagine que les gens vivent au jour le jour...
Imagine qu'il n'y ait pas de nations,
Ce n'est pas difficile à faire.
Rien à tuer, ni nulle cause pour laquelle mourir,
Et pas de religions non plus.
Imagine que les gens vivent leur vie en paix...
Tu peux dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul.
J'espère qu'un jour tu nous rejoindras
Et que le monde sera ainsi...
Imagine aucune possession,
Je me demande si tu peux.
Nul sentiment d'avidité ou de faim,
Une fraternité d'hommes.
Imagine que les gens se partagent le monde...
Tu peux dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul.
J'espère qu'un jour tu nous rejoindras
Et que le monde sera ainsi... 

Texte de Pablo Neruda, Prix Nobel de Littérature 1971:

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude,
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements,
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourdhui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !